Prendre un verre

Prendre un verre.

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Où manger à Athènes ?

Vous trouverez des tavernès, psistariès (restos spécialisés dans les grillades) ou mézédopolia (spécialisés, eux, dans les mezze dont on peut faire un repas complet).
Il est possible de manger sur le pouce un gyros ou un kebab, vous en trouverez à peu près partout.  Si vous préférez acheter de quoi vous préparer un repas, il existe plusieurs supermarchés, pas dans l'hypercentre touristique, mais à proximité.  Quelques commerces de détail dans Plaka, mais plus chers.

Les bonnes boulangeries existent aussi.  Bon à savoir, les cartes de paiement sont le plus souvent refusées.

Dans Plaka

Ça va du pire au meilleur. De l'usine à touristes, capable d'enfourner cinq groupes, jusqu'à la petite gargote, servant le populaire souvlaki.
Entre les deux, tout établissement distillant du bouzouki, avec danseurs une table entre les dents, peut être considéré comme aussi typique que les restos de la place du Tertre à Montmartre. Votre choix s'effectuera donc selon vos propres critères et selon votre flair pour humer l'arnaque possible.
Il reste cependant quelques tavernes qui conservent quelque chose de naturel, de sympa, et qui ne font pas systématiquement la guerre aux voisins pour se voler les clients. Comme on peut s'en douter, elles ne sont pas situées dans les rues les plus passantes ; elles auraient même tendance à chercher les coins à l'écart. Certains de ces restos sont fermés en août.

À Monastiraki et Psiri

Entre la place Monastiraki et la rue Mitropoléos, c'est le coin des souvlakia et des kebabs.
Monastiraki étant hyper touristique, difficile d'espérer y trouver une cantine agréable. En revanche, Psiri, un ancien quartier d'artisans à 5 mn de Monastiraki, est devenu un des endroits les plus fréquentés d'Athènes pour ses restos, presque tous des mézédopolia. On les compte par dizaines. Ces restos ne sont pas forcément plus chers que ceux de Plaka, et ils offrent souvent des plats plus originaux. De plus, leurs décors rivalisent d'imagination : on se croirait parfois dans un parc d'attractions.

Dans le quartier de Gazi

Gazi, quartier de l'ancienne usine à gaz transformée en lieu de culture et rebaptisée Technopolis, est en train de devenir un haut lieu de la branchitude, faisant une concurrence effrénée à Psiri. Accès facile en métro (ligne 3) depuis l'ouverture de la station Kéramikos. Bars tendance et boîtes pullulent sur la grande place. Chacun s'efforce d'être le plus design, le plus à la mode possible : du coup, ça finit par manquer cruellement d'originalité ! Beaucoup d'ambiance le soir (le midi, c'est quasi désert), mais les restos sont réservés à ceux qui en ont les moyens.

Autour des halles

Les halles d'Athènes vivent comme au temps de celles de Paris avant qu'elles n'émigrent à Rungis. Les artisans et commerçants du coin y travaillent, y habitent et... y mangent ! On y trouve quelques restos vraiment populaires. Certaines zones sont toutefois à éviter le soir, on est ici tout près d'Omonia qui est un quartier franchement malfamé.

Dans les environs d'Athènes

Tout au long de la côte d'Apollon, qui s'étend du sud du Pirée au cap Sounion, d'innombrables tavernes et restos, généralement spécialisés dans le poisson.

 Quartiers branchés de Athènes